ENQUÊTE
Bilan des réformes fiscales (2022)

L'impôt sur la fortune immobilière (IFI)

Emmanuel Macron a créé un impôt assis sur les biens immobiliers. Exit espèces, placements, voitures de luxe, etc. Depuis 2018, seule la pierre est taxée. Résultat : moins de foyers imposables et moins de recettes pour l’État.

Pour le président de la République, l’impôt sur la fortune (ISF) était inadapté pour trois raisons : il frappait trop lourdement les capitaux productifs d’intérêts ; il nuisait au développement et à la transmission des entreprises familiales ; il favorisait la recherche du rendement immédiat au détriment de l’emploi. Emmanuel Macron considérait, en outre, que l’ISF ne jouait pas un rôle décisif dans la réduction des inégalités, parce qu’il ne représentait que 1 % des recettes fiscales et que son plafonnement en fonction des revenus permettait à certains foyers parmi les plus fortunés d’y échapper. Il estimait, enfin, qu’à l’heure de la mondialisation, l’ISF favorisait l’exil fiscal de centaines de contribuables très aisés. Pour autant, il n’a pas décidé de le supprimer totalement, mais de le remplacer par un impôt sur la fortune immobilière (IFI). Objectif : continuer à taxer les actifs jugés insuffisamment productifs pour l’économie tout en allégeant la note des « gros » contribuables qui investissent dans le financement des entreprises. Mais alors que l’ISF rapportait 4 Md€ par an à l’État, l’IFI n’en produit, lui, que 1,5 Md€ (source : DGFiP).

Exonération des capitaux

Depuis 2018,

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Benoît Palaric

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