Huit erreurs à éviter

1. Ne rien léguer à un héritier réservataire

Une succession obéit à des règles auxquelles il est impossible d’échapper. Ainsi, vous n’êtes pas autorisé à priver de leurs droits vos héritiers réservataires, qui doivent recevoir une part minimale de vos biens. Il s’agit de vos enfants ou, en leur absence, de votre conjoint. Seule la quotité disponible (part restante) peut être donnée librement.

2. Taper son testament à l’ordinateur

Vous pouvez formuler vos dernières volontés seul (testament olographe) ou devant un notaire (testament authentique). Mais, dans le premier cas de figure, pour être valide, le document doit être entièrement rédigé de votre main. Attention, parfois, notamment si vous n’êtes pas ou plus capable d’écrire, un testament authentique est obligatoire. Les frais de rédaction s’élèvent à 115,39 €.

3. Ne pas le dater

Le document doit comporter la date précise de sa rédaction (jour, mois et année). C’est d’autant plus important si vous en avez produit plusieurs versions au fil des années. Dans ce cas, il est conseillé de détruire les anciennes. Autre élément nécessaire : la signature du testateur.

4. Trop bien le cacher

Si nul ne connaît l’existence de votre testament ni l’endroit où vous l’avez rangé, il risque de ne pas être appliqué. En informer des personnes de confiance est donc recommandé. Vous pouvez