Écureuil récalcitrant
Titulaire d’une assurance vie à la Caisse d’épargne du Nord, un Lillois décide, le 10 décembre 2009, de réaliser son placement. Il en informe sa banque qui, le 15 janvier, n’a toujours pas répondu. Interrogée, son agence répond avoir égaré sa demande. Un nouveau document est adressé au client avec mention de la date de sa demande initiale. Il le signe et le renvoie. Mais entre-temps, le cours de rachat a augmenté. Début février, la Caisse d’épargne verse au particulier le montant de son épargne valorisée au 10 décembre, soit 272 € de moins que la valeur du contrat au 15 janvier. Contactée, la banque argue que c’est la date de la première demande qui compte. Celle-ci ayant été perdue, le client n’est pas d’accord mais la Caisse d’épargne ne veut rien savoir. L’épargnant saisit le Médiateur de l’Écureuil. Ce dernier le soutient mais la banque refuse de suivre son avis. Le consommateur s’adresse alors à l’UFC-Que Choisir de Lille. Malgré plusieurs courriers de l’association locale, la banque reste sur sa position. L’UFC-Que Choisir conseille de porter l’affaire devant le tribunal d’instance. En février dernier, le juge donne entièrement raison à l’épargnant.