par Pascale Barlet
ÉpargneLe PEA-PME acte II
Le projet de loi de finances rectificative pour 2015 (PLFR), adopté par l’Assemblée nationale le 17 décembre dernier, vise, entre autres, à stimuler la croissance du PEA-PME qui peine à démarrer depuis son lancement en janvier 2014.
Entré en vigueur en mars 2014, ce nouveau dispositif fiscal a pour vocation de donner un sérieux coup de « booster » aux entreprises françaises (PME-ETI). L’idée étant de réorienter une partie de l’épargne des particuliers vers un produit qualifié à la fois de « risqué », mais aussi de « rentable ». Hélas, deux ans après le lancement du PEA-PME, force est de constater que le bilan s’avère un brin décevant. 250 millions d’euros de collecte à fin 2014 contre un milliard annoncé… Les Français bouderaient-ils le financement des petites entreprises ? Pour lui donner une seconde chance, le gouvernement a décidé de simplifier les critères d’éligibilité des titres et d’ouvrir le PEA-PME à des fonds obligataires, qui pourraient offrir un rendement régulier aux épargnants.
La hauteur des plafonds
Comme pour le plan d’épargne en actions (PEA), seuls les versements en numéraire sont possibles. Le titulaire d’un PEA-PME peut donc effectuer de tels versements dans une limite de 75 000 €. Le plafond des versements est :
-
de 150 000 € pour un PEA classique ;
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de 75 000 € pour un
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Pascale Barlet
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