ENQUÊTE

ImmobilierBien acquis ne profite pas

AB

par Arnaud de Blauwe

Lorsqu'on achète une maison, on s'expose à des aléas plus ou moins graves. Cas extrême dans la région de Perpignan, où la pression immobilière est forte.

Ce matin d'avril 2005, le ciel va tomber sur la tête de Corinne Schott et de son mari. Un huissier se présente à leur domicile, une petite villa dans une zone tranquille de Canet-en-Roussillon (66). Stupeur : il leur remet une assignation à comparaître devant le tribunal de grande instance (TGI) de Perpignan (66) au sujet d'une maison située à quelques kilomètres de là et acquise en 2001 avec les indemnités de licenciement de Corinne. « Je l'ai payée 45 734,71 euros, raconte-t-elle. Avant de la mettre en location, nous avons effectué de lourds travaux. Elle est aujourd'hui évaluée de 270 à 300 000 euros. »

Un vendeur en faillite

Mais ce qu'elle ignorait au moment de l'achat, c'est que le vendeur, un certain Éric J., était en liquidation judiciaire depuis 1998 après que sa mère eut repris une pizzeria. Une aventure qui s'était terminée par une débâcle financière. Le produit de la vente avait d'ailleurs été directement versé à une banque, afin d'éponger une dette. Et c'est cette somme qu'un mandataire liquidateur de Perpignan, Me Clément, entend récupérer en assignant Corinne Schott. Plusieurs années après le prononcé de la liquidation et la conclusion de la transaction.

Pourtant, toutes les précautions semblaient avoir été

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