par Élisa Oudin
par Élisa Oudin
Moins connus que les fonds solidaires des banques, les clubs d’investissement solidaire (Cigales et Clefe) permettent d’aider en direct des petites entreprises locales… À qui s’adressent-ils ? Quels sont leurs avantages et leurs contraintes ?
La réunion démarre ce soir-là par une rapide dégustation de jeunes pousses de tournesol et de sarrasin. Des brins tout verts qui évoquent un peu le soja ou la luzerne. Gérard, ex-auditeur dans le secteur privé, détaille, ce mercredi de novembre 2015, le projet sur lequel il travaille depuis des mois : cultiver, en pleine ville, à Romainville (93), des pousses végétales sous serre, sur terreau biologique. Face à lui, assis autour d’une longue table, une dizaine de personnes, membres de trois clubs Cigales franciliens… Françoise, Philippe, Vincent, Théo, Jean-Claude, Mathilde, David, Coline, Clarysse… Âgés de 27 à 62 ans, ils sont issus d’univers différents : ingénieur, monteur dans le cinéma, retraité d’Air France, informaticienne, chargée de mission dans une entreprise d’insertion, etc. Tous écoutent avec attention ; beaucoup prennent des notes. Car ils décideront dans les prochains jours (dès le lendemain pour une partie d’entre eux) s’ils investiront, collectivement, quelques milliers d’euros dans le projet de Gérard…
Les clubs de gestion solidaire permettent à l’épargnant à la fois d’investir leurs économies et de s’investir
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Élisa Oudin
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