Hugo Hosegourd
Les petits prix font fureur
Les consommateurs sont de plus en plus informés sur l’impact de la production textile, d’un point de vue humain et environnemental. On peut acheter moins, autrement, et être attentif à la qualité.
Depuis la crise sanitaire de 2020, les Français traquent les prix bas pour s’habiller. Quand on les interroge sur leurs achats de vêtements, c’est aujourd’hui le critère du coût qui arrive en tête, alors qu’avant mars 2022, le confort était la priorité. Le panel des enseignes réalisé par l’Institut français de la mode (IFM) atteste d’une tendance similaire. Entre les périodes janvier-octobre 2019 (dernière année avant la crise sanitaire) et janvier-octobre 2022, les chaînes de grande diffusion (La Halle, Kiabi ou Gémo) sont celles qui ont le plus progressé parmi toutes les catégories de marques, avec un chiffre d’affaires en augmentation de 2,8 %. Elles se retrouvent devant les acteurs qui ne vendent qu’en ligne (pure players, cataloguistes), dont les ventes sont en hausse de 1,3 %.
À l’opposé, les enseignes des autres catégories voient leur chiffre d’affaires reculer. Une évolution qui intervient alors que les Français sont déjà très regardants sur leurs dépenses d’habillement. Selon le panéliste Kantar, actuellement, les vêtements d’entrée de gamme représentent 70 % des ventes en volumes. Et avec 668 € dépensés en moyenne par an pour s’habiller et se chausser, les Français n’y consacrent que 4 % de leur budget, soit moins que les Italiens ou
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