
par Elsa Casalegno
par Elsa Casalegno
La phase de production agricole constitue, en général, le principal poste d’émissions de gaz à effet de serre de nos aliments. Pour le riz, c’est effectivement le cas, sa culture étant à l’origine de dégagements de méthane, un gaz à effet de serre très puissant. Concernant les pâtes, la transformation pèse plus lourd, car elle nécessite de l’énergie.
Les céréales et les légumineuses peuvent se targuer d’avoir le plus faible impact carbone de tous nos aliments. Ça tombe bien : pâtes, riz, maïs, semoule, pommes de terre… constituent la base de l’alimentation, partout sur la planète. Mais pour qui veut réduire son empreinte environnementale, il existe quelques différences de l’un à l’autre.
Les pâtes, symbole gastronomique de l’Italie, sont fabriquées à partir de blé dur (différent du blé tendre avec lequel on élabore le pain). La culture de cette céréale est récente en France : elle s’est développée dans les années 1980, pour limiter les importations provenant du Canada, d’Argentine ou du Maghreb. Aujourd’hui, les pâtes produites dans l’Hexagone utilisent principalement du blé français, mais elles ne satisfont qu’un tiers de notre consommation. Les deux autres tiers sont donc importés, et fabriqués à partir de blé italien ou nord-américain. Le Canada est, en effet, le premier producteur et exportateur mondial de cette céréale. La culture intensive et les
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Elsa Casalegno
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