par Laurence Delain-David
Placements retraiteLes atouts fiscaux des PEP et des PEA
On l'oublie parfois, mais les plans d'épargne populaire (Pep) souscrits avant le 25 septembre 2003 (date de leur disparition) sous la forme d'un Pep bancaire ou dans le cadre d'un contrat d'assurance vie, comme les plans d'épargne en actions (PEA), bénéficient d'un avantage non négligeable: la possibilité de toucher une rente viagère défiscalisée.
Contrairement au Perp, dont les rentes seront soumises à échéance à l'imposition sur le revenu et aux prélèvements sociaux, les rentes servies à partir d'un Pep ou d'un PEA sont exonérées et seule une quote-part reste due au titre de la CSG-CRDS. Cet atout pourrait convaincre les titulaires d'un Pep ou d'un PEA de se servir de ce placement dans une optique d'épargne retraite. Une étude montre ainsi que la valeur ajoutée fiscale éventuelle du Perp, dont les cotisations sont partiellement déductibles pendant toute la période de constitution de l'épargne (ce qui n'est le cas ni du PEA, ni du Pep) dépendra autant du taux marginal d'imposition en vigueur pendant la phase de cotisation que de celui qui prévaudra au moment de la retraite. Ainsi, en prenant le cas d'un Perp, d'un PEA et d'un Pep assurance vie alimentés vingt ans durant à hauteur de 50 euros par mois et présentant les mêmes caractéristiques en termes de frais et de rendement, les spécialistes de BNP-Paribas Assurance arrivent à la conclusion que pour que le Perp soit fiscalement plus intéressant qu'un Pep ou
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Laurence Delain-David
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