Élisabeth Chesnais
Enfin une vraie concurrence
C’est toujours le grand écart entre les villes, mais de plus en plus d’élus locaux renégocient, et la baisse du prix de l’eau devient la règle dans les nouveaux contrats. Du coup, les excès n’en paraissent que plus extravagants !
318 € par an à Avignon et 322 € à Besançon, mais 519 € au Havre et 561 € à Béziers, pour une même consommation d’eau de 120 m3 (la référence officielle pour un ménage). Pas de doute, c’est toujours le grand écart d’une ville à l’autre, et les factures d’eau exorbitantes existent encore. Cette fois, Que Choisir a comparé les tarifs dans toutes les communes de plus de 60 000 habitants et les tableaux sont parlants. La part eau potable est facturée 45 centimes à Antibes, 1,03 € à Aix-en-Provence, mais 1,82 € à Marseille et 2,53 € à Béziers, des écarts faramineux. Les différences sont tout aussi importantes sur l’assainissement : 97 centimes à Cannes, 98 centimes à Strasbourg, 1 € à Limoges et Lyon mais, à l’autre extrême, 2,05 € à Orléans et 2,26 € à Saint-Nazaire.
Pas de doute, les tarifs anormalement élevés persistent. Mais de plus en plus de villes renégocient leur contrat à la baisse. Le marché de l’eau est en pleine évolution, voilà une vraie bonne nouvelle pour les consommateurs. Le temps des contrats déséquilibrés, outrageusement rémunérateurs pour les opérateurs privés mais ruineux pour les usagers, est révolu. Désormais, les révisions quinquennales de contrats
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