
par Cyril Brosset
par Cyril Brosset
En France, 21 pelotons de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) assurent le secours des victimes en montagne. Au sein de ces structures sont présents 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 des gendarmes, des pompiers, des médecins et des membres de la Sécurité civile, prêts à intervenir dans des zones parfois très difficiles d’accès et dans des conditions extrêmes. Reportage à bord de l’hélicoptère du PGHM d’Annecy en Haute-Savoie, l’un des plus actifs de France.
Il a fallu moins de 5 minutes à Dragon 74, l’hélicoptère de la sécurité civile de Haute-Savoie, pour faire la « jonction » jusqu’à l’hôpital d’Annecy, ce mardi 10 mai. Le parapentiste secouru, un Danois d’une trentaine d’années, souffre d’une fracture ouverte de la jambe à la suite d’une chute d’une vingtaine de mètres peu après son décollage. « Par la route, le transport aurait pris plus de 40 minutes. On n’hésite pas à utiliser l’hélicoptère si cela permet une prise en charge plus rapide du blessé », explique le médecin présent à bord. Installé sur la base de la sécurité civile de Meythet (74), l’équipage du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d’Annecy intervient sur l’ensemble du département de Haute-Savoie et même un peu au-delà, à l’exception du massif du Mont-Blanc, couvert par le peloton de Chamonix. Au total, ces deux unités exécutent 1 200 missions par an. Outre cette activité
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Cyril Brosset
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