ENQUÊTE

Sécurité sanitaire des alimentsDes contrôles encore chaotiques

Elsa Casalegno

par Elsa Casalegno

Des inspections plus nombreuses mais moins précises en restaurants et commerces de bouche, et moins fréquentes en usines agroalimentaires… La réforme de la police sanitaire des aliments, précipitée, pose problème.

Afin de limiter les risques d’intoxications alimentaires, il était question « d’accroître le nombre de contrôles » tout au long de la chaîne de fabrication, expliquait l’an dernier le ministère de l’Agri­culture à Que Choisir, pour justifier une récente réforme du contrôle sanitaire des aliments (lire l’encadré). Il évoquait un but, louable, de « quasi-doublement » des inspections dans les structures dites « de remise directe » au consommateur, c’est-à-dire les restaurants et les commerces de bouche (grandes surfaces, boulangeries…), pour passer de 55 000 à 100 000 visites annuelles. En parallèle, celles dans les usines agroalimentaires, elles, étaient censées grimper de 10 %. Comment tenir ces objectifs ? En déléguant, à partir de janvier 2024, une partie des contrôles en remise directe à cinq opérateurs privés. Hélas, les débuts ont été laborieux !

Une inspection consiste à vérifier si les normes sanitaires sont respectées, ou s’il y a des entorses au règlement comme des matières premières avariées, un plan de travail sale, un réfrigérateur en panne, des locaux vétustes, etc. Un manquement peut entraîner, selon sa gravité, un rappel aux bonnes pratiques d’hygiène, voire une fermeture administrative du point de

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