par Micaëlla Moran
Sécurité scolairePrévenir plutôt que guérir
Ce n'est pas à l'école que nos enfants courent le plus de risques. Mais la vigilance doit rester de mise.
Il ne faut jamais baisser la garde. En janvier dernier, en Loire-Atlantique, un bambin de 4 ans est mort, écrasé par la chute d'une statue de clown en béton dans la cour de récréation de son école. Elle n'était pas fixée. Et, en septembre 2003, à Évry (91), c'est un adolescent de 14 ans qui a péri, le thorax enfoncé par une cage de handball qui avait basculé sur lui. Des manquements déja dénoncés lors d'enquêtes menées avec nos associations locales.
Former et sensibiliser
Même si seulement 4% des accidents de la vie courante surviennent en milieu scolaire et même si petits et grands courent davantage de risques à la maison ou en faisant du sport, ces drames récents choquent car ils étaient évitables. C'est pour les prévenir qu'a été créé, en 1995, l'Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires(1). Son huitième rapport annuel ne rassure pas pour autant (lire encadré, ci-dessous).
Inaugurer une école, c'est bien. Prévoir les budgets de maintenance, c'est mieux. Et là, la balle est dans le camp des collectivités locales. C'est l'un des conseils prodigués aux divers intervenants par l'Observatoire, dont la mission est de pointer les lacunes mais aussi de former et sensibiliser. Son rapport souligne ainsi : la méconnaissance historique des bâtiments dans les universités, où l'on garde
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Micaëlla Moran
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