Florence Humbert
Traitement du cancerAvons-nous tous les mêmes chances ?
Dès juin prochain, dans le cadre du Plan cancer, hôpitaux et cliniques privées devront satisfaire à des critères de qualité pour être autorisés à traiter les malades atteints d’un cancer. Objectif : assurer l’équité d’accès aux soins sur tout le territoire. Mais qu’en est-il en pratique ?
« C’est une révolution », déclare le Pr Dominique Maraninchi, président de l’INCa (Institut national du Cancer). Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan cancer, les hôpitaux publics et les cliniques privées devront obtenir « un permis de soins » pour être autorisés à pratiquer des actes de cancérologie. Les pouvoirs publics entendent ainsi assurer partout en France une égalité d’accès à des soins de qualité. Cela rassure et inquiète à la fois. Nos hôpitaux, nos médecins, ne seraient-ils pas les meilleurs du monde, comme on nous le répète à l’envi ? Depuis des années, certains établissements n’offriraient donc pas assez de garanties sur le plan de la qualité et de la sécurité des soins ? Certains experts ne sont pas loin de le penser. « Il existe indéniablement des écarts, avec, dans certains cas, une réelle perte de chances pour les patients », constate le Dr Étienne Minvielle, directeur qualité et sécurité des soins à l’Institut Gustave-Roussy, à Villejuif (94), et responsable du projet Compaqh (Coordination pour la mesure de la performance et l’amélioration de la
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter