Laurence Ollivier
Les règles du jeu
Le viager n’est pas une transaction comme une autre. Certes, à l’instar de n’importe quelle vente immobilière, on tient compte de la valeur du bien, mais la comparaison s’arrête là. Zoom sur les principales caractéristiques de ces montages et rappel des points de vigilance.
De quoi s’agit-il ?
Le viager est une opération qui permet à une personne propriétaire d’un bien immobilier (résidence principale ou secondaire, logement locatif, murs de boutique...) de le vendre, libre ou occupé (plus de 90 % des cas), afin d’en percevoir dès la signature de l’acte de vente une fraction du prix sous forme de capital, appelé « bouquet » et le solde sous forme de rente viagère, c’est-à-dire un revenu régulier versé jusqu’au décès de la personne, voire de son conjoint. Voilà pour le cadre général. Mais de nombreuses adaptations sont possibles. La plupart des intermédiaires spécialisés dans le viager disent s’adapter aux demandes du vendeur (crédirentier) et font du cas par cas. Certains acheteurs (débirentiers), comme les Fonds des caisses de retraite Coremimmo ou SCI ACPA UNMI (voir exemples ci-dessous) proposent un paiement 100 % en capital, incluant le bouquet et le cumul des rentes futures, payés en une seule fois. D’autres, la grande majorité, panachent bouquet et rentes. Mais d’autres encore signent des opérations 100 % en rentes.
Ça fonctionne comment ?
Une fois la transaction signée, le vendeur n’est plus propriétaire.
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