ENQUÊTE

VidéoprotectionFaut-il avoir peur de l’IA ?

Boris Cassel

par Boris Cassel

Analysant les images de milliers de caméras installées sur la voie publique, les logiciels de « vidéosurveillance algorithmique » détectent les comportements suspects. Une loi va autoriser leur expérimentation.

Sportifs en plein jogging sur la promenade des Anglais, touristes hilares au parc, automobilistes patientant au feu rouge… Ces scènes banales de la vie quotidienne s’affichent en simultané sur les dizaines d’écrans du centre de supervision urbain de Nice (06). Pas moins de 25 policiers et agents municipaux scrutent en continu ce gigantesque flux vidéo transmis par les 4 800 caméras qui quadrillent l’agglomération.

En ce début juillet ensoleillé, l’un des opérateurs attrape une souris d’ordinateur et prend la main sur la caméra n° 885. Installé sur les hauteurs de la cité azuréenne, à proximité du château, l’appareil zoome rapidement en direction de l’aéroport. « La caméra se trouve à 7 kilomètres environ de la piste d’atterrissage, mais on arrive quand même à lire les immatriculations des avions. Et pourtant, ce n’est pas la plus puissante à notre disposition ! », lance Véronique Borré. Le message de la directrice générale adjointe de la ville de Nice est clair : grâce à des dizaines de millions d’euros investis depuis 15 ans, la commune dispose d’outils très performants. Deux cas d’usage cohabitent. De manière traditionnelle, les images étant stockées plusieurs jours, elles peuvent être ressorties pour les

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