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Test E951 Aspartame

Édulcorant intense
Fonction principale
Édulcorant
Notre appréciation

Caractéristiques E951 Aspartame

Fonction principale
Édulcorant
Famille
Édulcorant intense
Exemples de produits d'emploi
Produits laitiers fermentés aromatisés réduits en calories ou sans sucre ajouté, glaces réduites en calories ou sans sucre ajouté, conserves de fruits ou légumes aigre doux, fruits ou légumes en conserves réduits en calories ou sans sucre ajouté, préparations à base de fruits hors compotes sans sucres ajoutés, produits chocolatés réduits en calories ou sans sucre ajouté, certaines confiseries réduites en calories ou sans sucre ajouté, chewing-gums sans sucre, céréales de petit-déjeuner réduites en calories ou sans sucre ajouté et à teneur en fibres supérieure à 15 %, produits de boulangerie sans sucre ajouté, édulcorants de table, soupes et potages réduits en calories, sauces, moutarde, certaines préparations pour sandwiches, snacks à base de pomme de terre, boissons aromatisées réduites en calories ou sans sucre ajouté, nectars de fruits réduits en calories ou sans sucre ajouté, certaines boissons alcoolisées, certains desserts réduits en calories ou sans sucre ajouté, certains compléments alimentaires, aliments destinés à des fins médicales spéciales, pâtes à tartiner à base de fruits réduites en calories ou sans sucre ajouté, bières réduites en calories notamment
DJA (valeur en mg/kg pc/jour)
40
Autorisé en bio
Non
Allergie possible
Oui
Notre commentaire
L'aspartame est un édulcorant intense de synthèse dont le pouvoir sucrant est environ 200 fois supérieur à celui du saccharose. Il est employé principalement dans des produits à valeur énergétique réduite ou sans sucres ajoutés. En 2013, l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a jugé que l'aspartame et ses coproduits étaient sans risque pour la consommation humaine aux quantités actuelles d'usage, même pour les populations les plus vulnérables. Cette opinion a fait suite à plusieurs décennies de controverse. L’aspartame est en effet souvent associé à divers effets néfastes sur la santé (céphalées, épilepsie, tumeurs au cerveau...). En 2023, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé l'aspartame comme possiblement cancérigène pour l'homme (groupe 2B) sur la base de preuves limitées de cancer chez l'homme. Le comité d'experts mixte FAO/OMS sur les additifs alimentaires (JECFA) a conclu que les données évaluées n'indiquaient aucune raison suffisante pour modifier la dose journalière admissible (DJA) précédemment établie pour l'aspartame et qu'il est sans danger pour une personne de consommer une quantité d'aspartame inférieure à cette limite par jour. Plus largement, un avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) sur les édulcorants intenses, publié en 2015, conclut que les études disponibles ne permettent pas de prouver un quelconque intérêt de ces additifs sur le contrôle du poids ni sur le contrôle de la glycémie chez le sujet diabétique. Une étude cohorte a même montré une corrélation positive entre consommation d'aspartame et risque de diabète de type 2 et risque de maladies cardiovasculaires. En 2023, L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a également publié une ligne directrice sur les édulcorants non sucrés, qui recommande de ne pas les utiliser pour contrôler le poids corporel ou réduire le risque de maladies non transmissibles car leur utilisation ne confère aucun bénéfice à long terme dans la réduction de la graisse corporelle chez les adultes ou les enfants. A minima, il n'y a donc aucun avantage à consommer des édulcorants intenses. Enfin, des études investiguent le lien entre la consommation d'édulcorants intenses et la perturbation de la flore intestinale, engendrant un trouble de la régulation du glucose. De plus, la dégradation de l'aspartame entraîne la production de phénylalanine. Les produits contenant cet édulcorant doivent donc mentionner « contient de la phénylalanine » et les consommateurs souffrant de phénylcétonurie doivent en éviter la consommation.
Cécile Lelasseux

Cécile Lelasseux

Rédactrice technique

Claire Garnier

Claire Garnier

Rédactrice technique

Domitille Vey

Domitille Vey

Rédactrice technique

Léa Girard

Léa Girard

Rédactrice technique

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