par Jean-Paul Geai
ImmobilierLe retour du viager
Un peu tombé en désuétude, le viager retrouve une nouvelle jeunesse. Il permet à certains d'avoir accès au marché de l'immobilier et, à d'autres, de compléter leurs ressources pendant leur vieillesse.
L'achat en viager
Le viager consiste à acheter un bien immobilier et à en payer le prix sous forme d'un capital (le bouquet) et d'une rente versée pendant toute la vie du vendeur. Il s'agit d'un contrat aléatoire qui repose sur la durée de vie du vendeur. Pour le reste, il obéit aux mêmes formalités qu'une vente immobilière classique : promesse ou compromis de vente, signature devant notaire, etc.
Intérêt pour le vendeur
Le vendeur, ou crédit-rentier, transfère la propriété de son logement à l'acquéreur (le débit-rentier) tout en conservant le droit d'y vivre. À la signature du contrat, l'acheteur paie au vendeur un bouquet représentant en général 15 à 20 % du prix du bien. Il s'engage également à lui verser une rente mensuelle (ou trimestrielle) jusqu'à sa mort. Calculée en fonction de l'espérance de vie du crédit-rentier, cette rente est généralement indexée sur l'indice du coût de la vie. Outre l'intérêt de toucher de l'argent sans avoir à quitter les lieux, l'opération est fiscalement avantageuse. Le bouquet est exonéré d'impôts. La rente supporte les prélèvements sociaux (CSG et CRDS) mais n'est imposée qu'à hauteur de 30 % pour le vendeur âgé
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