Roselyne Poznanski
Gardez un œil sur la clause bénéficiaire
La gestion de votre assurance vie n’est pas un long fleuve tranquille ! Au-delà du choix d’un contrat moderne et peu gourmand en frais, et des stratégies d’investissement nécessaires pour gonfler le rendement, il existe un exercice ô combien délicat et crucial : se pencher sur le libellé de la clause bénéficiaire.
Passé le stade de la souscription, qui se soucie de la clause bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie ? Qui vérifie, au fil des événements de l’existence, son contenu ? Pourtant, c’est d’elle que dépendra – excusez du peu – à qui revient l’épargne in fine : aux enfants, au conjoint et/ou à d’autres personnes avec ou sans lien de parenté avec le souscripteur. Pour qu’elle corresponde encore et toujours aux souhaits de transmission, il faut l’examiner et la réactualiser sans tarder le cas échéant.
1. La clause bénéficiaire standard s’avère-t-elle la même partout ?
Non. Elle varie souvent d’une compagnie à l’autre, et même d’un contrat à un autre chez le même assureur. Elle évolue aussi au fil des années, en fonction de la réglementation et de la jurisprudence, ce qui est une bonne chose. Cependant, les nouveaux libellés ne s’appliquent jamais, de façon rétroactive, aux anciens contrats. Faute d’être mise à jour par le souscripteur lui-même, une clause bénéficiaire standard peut donc très mal vieillir… Pour se rendre compte de cette situation, voici l’exemple de l’Association française
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