
par Arnaud de Blauwe
par Arnaud de Blauwe
La présentation du bilan 2006 a été pour les assureurs l'occasion de réaffirmer leur position sur certains dossiers et d'évoquer leurs projets pour 2007.
En 2000, les compagnies d'assurances (hors structures à caractère mutualiste telles que la Macif, la Maif...) exerçant en France ont encaissé près de 132 milliards d'euros de cotisations. Six ans plus tard, ce chiffre est passé à 198,4 milliards, dont 42,8 milliards au titre de l'assurance de biens et de responsabilité (auto, habitation...) et 155,6 milliards au titre de l'assurance de personnes (assurance-vie, complémentaires santé...). Dans cette dernière catégorie, toutes compagnies confondues, l'encours, soit les sommes « en réserve », s'élève à 1 012 milliards d'euros. Ces résultats, communiqués fin janvier lors de la présentation du bilan 2006 par la FFSA (Fédération française des sociétés d'assurances), ont de quoi satisfaire Gérard de la Martinière, son président. « Par leurs placements, les sociétés d'assurances sont les premiers investisseurs sur le marché français, derrière les opérateurs étrangers, a-t-il déclaré. Par conséquent, tout ce qui permet le développement de l'assurance permet le développement de notre économie. » Une consolation pour les assurés, dont les cotisations augmentent...
Cette situation florissante n'empêche pas les assureurs de défendre avec vigueur leurs intérêts. Ainsi, sur le marché de l'assurance auto, la FFSA constate que malgré la baisse
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Arnaud de Blauwe
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