ENQUÊTE

JO d’hiver 2030Un slalom à 3 milliards d’euros

Boris Cassel

par Boris Cassel

Malgré la rareté de la neige comme de l’argent public, la France s’est lancée – sans préparation ni débat public préalable – dans un dispendieux projet d’organisation de Jeux olympiques et paralympiques d’hiver dans les Alpes, prévus en février et mars 2030. Pourquoi ? Et, surtout, pour qui ?

Quelle vue ! Conçu par Vauban et construit à plus de 1 400 mètres d’altitude sur les hauteurs de Briançon (Hautes-Alpes), l’ancien fort des Trois Têtes offre un panorama époustouflant sur les sommets. François Bayrou, alors Premier ministre, profite de ce décor majestueux pour prendre la pose devant une nuée de photographes. Sur le cliché souvenir de ce 27 juin ensoleillé, on distingue, à ses côtés, tout sourire, une ribambelle de ministres et de nombreuses personnalités, dont Edgar Grospiron, champion olympique de ski de bosses à Albertville en 1992, Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura), ou encore Renaud Muselier, patron du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca). Si ces habitués des hautes sphères ont grimpé jusqu’ici, ce n’est pas seulement pour profiter de la beauté du paysage. Leur « comité interministériel » délocalisé à Briançon vise à présenter aux Français l’image d’une équipe soudée, au boulot, mobilisée pour préparer les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver (JOP) de 2030. Le Comité

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