Marie Castets
Les détectives privés... à la loupe
Les agents re recherches privés (ARP), plus connus sous le nom de détectives privés, sont nombreux à proposer leurs services : 3 000 au total sur l'ensemble du territoire et une centaine rien qu'à Paris. Qui sont-ils, que font-ils, comment faire appel à eux dans les meilleures conditions ? Enquête sur des enquêteurs très spéciaux.
Jusqu'à une date très récente, la profession de détective privé n'obéissait à aucune réglementation spécifique ni formation officielle: du coup, charlatans et pseudos Sherlock Holmes n'ont pas eu de mal à se faire une place au soleil! La loi du 18 mars 2003 sur les professionnels du renseignement (JO n°66 du 19), dite «loi Sarkozy», tente d'y remédier et de remettre de l'ordre dans la profession (voir encadré page 53).
Le législateur définit le métier d'agent de recherches privé (ARP) comme «la profession libérale qui consiste, pour une personne, à recueillir, même sans faire état de sa qualité ni révéler l'objet de sa mission, des informations ou renseignements destinés à des tiers, en vue de la défense de leurs intérêts». Plus simplement, le métier de détective privé consiste essentiellement à rechercher et collecter des preuves. Mais quels types de preuves? Toutes, à partir du moment où la cause de l'affaire présentée reste légale et légitime. La question de la légalité prend tout son sens lorsque les rapports établis par l'enquêteur privé sont destinés à être
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