Retour au Comparatif Appareils photo numériques reflex et hybrides
(61 appareils photo numériques reflex et hybrides)
Panasonic Lumix DMC-GH4 + Lumix G Vario 14-140 mm

Hybride - 15,9 Mpix - 28-280 mm - F3,5-5,6
Mis à jour le : 05/12/2022
Avis du testeur
Que Choisir aime
- Zoom 10x polyvalent
- Réactif et rapide
- Performances photo et vidéo
- Modes vidéo polyvalents
- Très bon viseur OLED
- Très bel écran OLED (tactile et orientable)
- Mode rafale rapide
- Griffe pour flash externe
- Prise micro et sortie casque
- Wi-Fi et NFC intégrés
Que Choisir regrette
- Lourd et encombrant
- Performances du stabilisateur d’image à la focale maxi
Le Panasonic Lumix DMC-GH4, lancé en avril 2014, est un appareil photo hybride haut de gamme. Il embarque un grand capteur 16 mégapixels (diagonale 22 mm, type 4/3), un viseur électronique OLED et un grand écran OLED tactile et orientable. Ici testé en kit avec l’objectif Lumix G Vario 14-140 mm F3,5-5,6 (ce kit porte la référence DMC-GH4H), il est aussi disponible en boîtier nu. Le boîtier tropicalisé intègre des joints d’étanchéité qui offrent une protection contre les projections d’eau, ce qui n’est pourtant pas le cas de l’objectif 14-140 mm fourni avec le kit standard. Pour quelques centaines d’euros en plus, on peut acquérir un kit alternatif avec objectif tropicalisé (12-35 mm F2,8).
Successeur du GH3 sorti fin 2012, le GH4 apporte quelques nouveautés, notamment des modes vidéo permettant de filmer en ultra haute définition (UHD : 3840 x 2160) ou en Ciné 4K (4096 x 2160, rapport 17/9). L’appareil offre tous les réglages manuels dignes d’un modèle expert et plusieurs molettes et boutons de fonction paramétrables qui facilitent l’accès.
Autres fonctions disponibles : horizon virtuel (pour contrôler l’inclinaison de l’appareil), liaison sans fil Wi-Fi avec NFC, mode RAW, griffe porte-flash.
L’autofocus est très rapide sur cet appareil qui produit des photos de bonne qualité en toute situation avec une exposition équilibrée et une bonne maîtrise du bruit. Le stabilisateur d’image optique est très efficace pour les prises de vue effectuées en grand angle, même en lumière réduite, mais un peu moins réussi à la focale maxi. Le flash intégré (escamotable, à sortir manuellement) est suffisamment performant, la griffe permet l’utilisation d’un flash externe.
L’écran tactile et orientable OLED offre un très bon niveau de confort (76 mm de diagonale, définition 1,04 million de points). Seule critique : la surface d’affichage de l’image est un peu petite (pour les photos au rapport 4/3).
Le grand viseur électronique à technologie OLED est très agréable à utiliser et offre une vue claire et précise du sujet (définition : 2,36 millions de points). Un détecteur de présence éteint l’écran automatiquement lorsqu’on se rapproche du viseur. Pour une utilisation sans lunettes, il intègre une correction dioptrique.
Très rapide au démarrage, il s’allume en 0,6 seconde. Ensuite, il est réactif avec un délai de déclenchement de 0,17 seconde (une fois la mise au point faite sur le sujet) et un délai entre deux prises de vue de seulement 0,45 seconde. Cet appareil propose aussi un mode rafale performant : 10,6 images/s (JPEG).
Quelles que soient les conditions de prise de vue, la qualité vidéo (et audio) du GH4 est excellente. L’appareil offre une grande variété de formats et réglages vidéo. Au format AVCHD il peut enregistrer en Full HD (1920 x 1080 pixels) avec une cadence de 50 images/s et à un débit binaire de 28 Mbps (la valeur maximale pour l’AVCHD). Si on passe au format MP4 ou MOV, on accède notamment aux modes ultra haute définition : UHD (3840 x 2160 pixels, rapport classique 16/9) avec une cadence moindre (25 ou 24 images/s) et Ciné 4K (4096 pixels x 2160 lignes, rapport 17/9) à 24 images/s, tous deux avec un débit binaire de 100 Mbps.
De manière générale, la vidéo nécessite un grand espace de stockage. Dans la pratique, la taille des fichiers dépend des paramètres d’enregistrement (résolution, cadence, débit, type d’encodage et de compression). À titre de comparaison, pour une minute d’enregistrement d’une même scène, nous avons relevé les valeurs suivantes : le fichier AVCHD (Full HD/28 Mbps/50 images/s) pesait environ 200 Mo et l’UHD (avec une résolution et un débit supérieur mais une cadence inférieure) occupait 600 Mo. Le plus gourmand en termes d’espace a été le mode Full HD All-intra (1080/50p à 200 Mbps) qui a produit un fichier pesant 1,5 Go.

Neil McPherson
Rédacteur technique