par Anne-Sophie Stamane
DéshydratationFaut-il vraiment boire davantage ?
L’idée qu’il faudrait boire plus pour être en meilleure santé est tenace. En réalité, rien ne justifie de se forcer à boire au-delà de sa soif. Cela n’est le cas dans des situations médicales précises, comme la déshydratation où une augmentation des apports est un véritable traitement.
Trois jours sans boire, et c’est la mort. Tout simplement. Notre organisme a constamment besoin d’eau pour fonctionner normalement. Comme il est incapable d’en stocker, ou d’en fabriquer lui-même en dehors d’un volume modeste issu du métabolisme, elle doit lui être fournie de façon régulière par notre alimentation. Les boissons, bien sûr, contribuent aux apports hydriques, mais aussi la nourriture solide : fruits, légumes, céréales cuites (pâtes, riz, pain…) ou encore laitages frais en procurent une bonne part. Le café et le thé ont la réputation de déshydrater, mais modérément car l’eau qu’ils contiennent l’emporte sur leur effet diurétique. L’alcool occupe une place à part : il inhibe une hormone antidiurétique (vasopressine). Les reins cessent alors de retenir l’eau dont le corps a besoin : la « gueule de bois » après une soirée d’excès s’explique en grande partie par cette action déshydratante.
Vu l’enjeu, il paraît essentiel de veiller à consommer suffisamment d’eau chaque jour. Or ce ne serait pas le cas de la plupart d’entre nous si l’on en croit les « études » – ou plutôt
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Anne-Sophie Stamane