par Laurence Delain-David
Assurance vieLes associations d'assurés dopées par le Perp
Institués par la loi Fillon du 21 août 2003 et disponibles dans les réseaux financiers depuis avril 2004 (date de publication de ses décrets d'application), les Plans d'épargne retraite populaire (Perp) doivent être souscrits dans le cadre d'un groupement d'épargne retraite populaire (Gerp). Composées d'un minimum de cent adhérents, ces associations ont pour but d'assurer la représentation des participants du plan et, pour ce faire, veillent à ce que soit mis en place un comité de surveillance dans les six mois suivant la conclusion du Perp.
Après un démarrage en fanfare, le Perp tend à s'installer en douceur dans le paysage de l'épargne française. Nombre de futurs retraités continuent, il est vrai, à lui préférer l'assurance vie, un produit aux multiples avantages patrimoniaux, susceptible lui aussi de cons-tituer un complément de revenu et qui, contrairement au Perp, n'est pas exclusivement récupérable au moment de la prise de sa retraite sous forme de rentes viagères fiscalisées.
Retard au décollage
Alors qu'entre mai et décembre 2004, plus de 1 251 000 Perp avaient été souscrits pour un montant total de 503 milliards d'euros, seuls 343 000 nouvelles ouvertures étaient comptabilisées au bout des neuf premiers mois de l'année 2005. On est bien loin des premières estimations des assureurs qui tablaient, pour la seule année 2004, sur une collecte de un milliard d'euros. Mais ces chiffres ne sont
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Laurence Delain-David
Lire aussi





