par Élisabeth Chesnais
Commerce éthiqueVirage ou image
Des conditions de travail décentes partout dans le monde. Sous la pression d'associations et par crainte du scandale, les entreprises adoptent des codes de bonne conduite. Changement de cap ou approche marketing ?
De la lingerie fine en fils barbelés. Une image choc. Triumph International se serait bien passé de cette publicité. Le collectif européen Vêtements propres lui reproche de produire en Birmanie, un pays qui impose le travail forcé à toute sa population (voir encadré, ci-dessous). Aujourd'hui, c'est Triumph qui est attaqué. Hier, Levi Strauss, Gap, Nike, etc. ont essuyé les foudres des organisations non gouvernementales (ONG) américaines. Exploitation de jeunes enfants, salaires de misère, usines prison, machines et produits dangereux, les motifs ne manquent pas. Pour reconquérir des consommateurs choqués, les marques ont décidé d'opter pour le socialement correct chez leurs sous-traitants du monde entier. Celles qui ont échappé au scandale en font autant pour se prémunir des attaques. Non au travail des enfants, non au travail forcé, non à la discrimination au travail, oui à la liberté syndicale et à la négociation collective. Elles prennent en compte ces normes fondamentales établies par l'Organisation internationale du travail (OIT). En prime, elles prévoient horaires et salaires décents.
Birmanie
Éthique en toc
Une condamnation sans précédent. Du jamais
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Élisabeth Chesnais
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