Fabrice Pouliquen
DPE erronésDes litiges qui explosent
Imaginez… vous achetez un logement classé C au diagnostic de performance énergétique, mais il se révèle bien difficile à chauffer l’hiver. Vous faites venir un diagnostiqueur et là, mauvaise surprise, votre bien chute à F, voire à G. Ne vous reste-t-il que vos yeux pour pleurer ?
Des fenêtres faussement indiquées en double-vitrage, des isolants de murs marqués inconnus et surtout, une chaudière au gaz notée individuelle alors qu’elle est collective… Isabelle* ne compte plus les imprécisions et les erreurs dans le diagnostic de performance énergétique (DPE) joint à l’acte de vente de l’appartement qu’elle a acheté à Saint-Maur-des-Fossés (94), en juillet 2022. Ce DPE, effectué quelques mois plus tôt, classe le bien en C avec une consommation énergétique annuelle estimée de 83 (kilowattheure) kWh par mètre carré et un coût associé de 320 à 480 €. Un excellent score, en somme. « Le quartier, la luminosité, le style ancien, la vue dégagée… tout me plaisait ici, raconte Isabelle. Mais, forcément, ce DPE en C a parachevé le coup de cœur. Je n’avais aucune raison de le penser erroné. » Elle dégainera une offre au prix de « 310 000 € net vendeur, un petit peu au-dessus du marché ».
De C à F… la douche froide
Ce n’est qu’une fois qu’elle emménage dans les lieux qu’elle se rend compte que quelque chose cloche. Ses consommations de chauffage dépassent du double la fourchette promise et elle pâtit d’un
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