Elsa Casalegno
Hard-discountMoins cher ? Pas sûr…
Confrontés à l’inflation, les ménages reprennent le chemin des supermarchés hard-discounts. Mais ces enseignes sont-elles réellement moins chères ? La réponse avec notre enquête.
Face au renchérissement des produits alimentaires et d’hygiène, qui affichaient une hausse des prix annuelle de 13 % en novembre dernier, les consommateurs resserrent les boulons. Ils rognent sur la qualité, et leurs achats baissent petit à petit en gamme. Le bio a été le premier segment à pâtir de cette conjoncture difficile. Viandes, poissons, fromages et alcools enregistrent également une chute de leur volume d’achat. À l’inverse, les articles en promotion et les premiers prix rencontrent un franc succès. Ainsi, l’eau en bouteille Cristaline, la moins chère de son rayon, a connu une croissance de ses ventes de 16 % sur les neuf premiers mois de 2022 par rapport à 2021, selon le magazine spécialisé LSA. Les clients se restreignent aussi sur les quantités, même s’ils dépensent toujours autant en valeur. En témoigne la chute des volumes totaux écoulés par les grandes surfaces, qu’elles compensent par de nouvelles augmentations de tarifs afin de limiter la casse.
Les Français privilégient, en outre, d’autres enseignes, et fréquentent davantage les hard-discounters (ces derniers préfèrent l’expression « magasins à dominante marques propres », moins péjorative) réputés meilleur marché que les supermarchés traditionnels. Lidl, Aldi et
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