Micaëlla Moran
Produits défectueuxPîqure de rappel
Jouets, voitures, lampes... les professionnels sont tenus de mettre sur le marché des produits sûrs et ne présentant aucun danger. Pourtant, la récente affaire Mattel comme les listes que nous publions chaque mois en témoignent : cette obligation est loin d'être parfaitement respectée.
Aimants qui se détachent, peinture au plomb, bords coupants... les jouets destinés à nos enfants sont parfois dangereux. Les opérations de rappels menées l'an dernier par Mattel, le géant du secteur, auront au moins eu le mérite d'attirer l'attention de tous (parents, professionnels, pouvoirs publics, autorités européennes) sur les lacunes des systèmes de contrôle et les risques que présentent les produits courants. Tous les produits ! Pas uniquement les jouets.
Le ramdam médiatique de l'été dernier a surpris : après tout, les rappels n'ont rien de nouveau et sont assez fréquents. Était-ce parce qu'il s'agissait du numéro 1 mondial du jouet ? On est, certes, en droit d'attendre davantage d'une marque connue, dont les produits sont loin d'être vendus à « prix cassés », mais personne n'est à l'abri d'un loupé de fabrication. De Volvo à Nokia en passant par Go Sport ou Whirlpool, beaucoup de marques ayant pignon sur rue ont connu ce type de procédure. Était-ce alors à cause de l'ampleur du rappel ? Plus de vingt millions de jouets dans le monde, cela impressionne, mais, aux États-Unis, de telles opérations sont légion. Quelques
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