ENQUÊTE

VacancesLe camping devient-il un luxe ?

BC

par Boris Cassel

Autrefois synonymes de vacances sobres et de petites structures familiales, les campings se sont transformés en machines à cash pour les fonds d’investissement et les franchises, qui y systématisent les mobile homes et les parcs aquatiques.

Les vacanciers de passage ne monteront plus leur tente aux Tendières de Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), ni aux Peupliers à Geneuille (Doubs) ni d’ailleurs à L’œil dans le rétro d’Avoise (Sarthe). Tous ces sites ont récemment mis la clé sous la porte. Et ce ne sont pas des cas isolés. Quelque 1 600 campings hexagonaux ont été rayés de la carte en deux décennies. Une hécatombe. Bientôt le clap de fin pour ce mode de séjour réputé populaire et bon marché ? Pas du tout, c’est même l’inverse qui est en train de se produire. Jamais les Français n’ont autant apprécié de vivre l’été au grand air. Selon un récent sondage de l’Ifop, réalisé pour la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), l’organisation professionnelle du secteur, près d’un tiers d’entre eux ont passé des vacances au camping au cours des trois dernières années. Et les touristes européens – néerlandais et allemands en tête – apprécient toujours autant nos latitudes. Bref, les campeurs affluent pile au moment où les terrains ferment.

Un paradoxe assez simple à expliquer. Le glas ne sonne que pour les petites structures traditionnelles, où l’on plante ses sardines sans problème, même en haute saison, pour une vingtaine d’euros la nuit.

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