Neckermann tardait trop à livrer

Pour ses achats de vêtements, Mme M., de Saône-et-Loire, a l'habitude de s'adresser à l'enseigne de vente par correspondance Neckermann (rebaptisée aujourd'hui Amataï). Lors de sa dernière commande, elle ne reçoit pas la totalité des articles et le délai de livraison prévu est très long. Elle préfère donc retourner l'unique vêtement reçu et annuler la totalité de la commande. Entre-temps, le montant de la facture a été débité de son compte et Neckermann ne lui répond pas. La cliente contacte alors l'UFC-Que Choisir 71, qui demande à la société de VPC de recréditer son compte dans les plus brefs délais. Pour toute réponse, l'enseigne émet un avoir au nom de Mme M. Mais, échaudée par des délais de livraison interminables, cette dernière ne souhaite plus utiliser les services de cette société et ­refuse de se voir imposer un avoir comme moyen de remboursement. Finalement, sous la pression de l'association locale, Neckermann enverra à Mme M. un chèque du montant de sa commande.