Jean-Paul Geai
Dégustation forcée
Mme L., 80 ans, reçoit un soir chez elle, à Saint-Malo (35), la visite d'un marchand de vins. Il prétend la connaître et lui apporte six bouteilles de vin pour un montant de 174 euros que la personne âgée règle par chèque. Le lendemain, Mme L. réalise son erreur et appelle le vendeur pour annuler l'achat. Mais le chèque a déjà été remis à la banque. Elle alerte alors l'UFC-Que Choisir du Pays malouin, qui adresse immédiatement un courrier recommandé au marchand de vins, lui rappelant que sa cliente a sept jours ouvrables pour se rétracter puisqu'il s'agit d'un démarchage à domicile. Message reçu ! Le professionnel indélicat revient aussitôt chez Mme L. reprendre ses bouteilles et la rembourser en... liquide.