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Free n'a pas compris

Les pratiques commerciales de Free sont encore une fois dans le collimateur de l'UFC-Que Choisir. Cette fois, le fournisseur d'accès à Internet (FAI) est accusé d'inciter ses nouveaux clients à souscrire à une option payante et d'inclure dans ses contrats des clauses illicites au détriment de ses abonnés.

Et une de plus. Après avoir porté plainte contre Free à propos du coût de son assistance téléphonique, l'UFC-Que Choisir engage une nouvelle procédure contre le fournisseur d'accès à Internet (FAI). Cette fois, ce sont certaines pratiques commerciales du FAI qui sont montrées du doigt. C'est le cas notamment de celle qui consiste à précocher d'office l'option Service Plus au moment de l'inscription à l'offre triple-play sur le site de Free. S'il n'y prend pas garde, le client se retrouve sans le vouloir engagé pour 12 mois (avec reconduction tacite) à payer cette option à 9,99 euros par mois permettant de bénéficier d'une installation à domicile, d'une hot line gratuite, d'un logiciel de sécurité Internet et d'une garantie liée à la Freebox. La présentation en ligne est d'autant plus trompeuse que le montant des mensualités affiché sur le site reste irrémédiablement fixé à 29,99 euros par mois alors qu'il devrait passer à 39,98 euros.

Pratiques commerciales douteuses

L'UFC-Que Choisir dénonce également le fait que Free facture 4 euros supplémentaires par mois et impose un dépôt de garantie de 400 euros aux clients qui souhaitent utiliser un autre moyen de paiement que le prélèvement automatique. D'autres soucis apparaissent encore lorsque l'on souhaite quitter le FAI : le délai de résiliation imposé par Free est trop long (1 mois au lieu des 10 jours fixés par la législation) et les frais trop élevés (dégressifs, ils reviennent parfois à leur montant initial de 96 euros lors d'une modification du contrat).

Question pratiques commerciales douteuses, Free n'en est pas à son coup d'essai. Le FAI, comme d'autres opérateurs, a déjà été condamné pour des faits similaires. Mais alors que la plupart de ses concurrents ont fait marche arrière, Free a délibérément laissé certaines clauses incriminées dans son contrat, voire en a ajouté d'autres.

Lorsque ses initiatives allaient dans le sens du consommateur, l'UFC-Que Choisir n'a pas hésité à soutenir Free, notamment dans ses combats pour obtenir la quatrième licence de téléphonie mobile et pour déployer la fibre optique. Mais en ce qui concerne les pratiques commerciales du FAI, il est clair que Free doit revoir sa copie. Une audience est prévue le 9 mars.

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