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Nuage de cendres

Pagaille et indemnisations

Grosse pagaille dans le ciel européen du fait de l'éruption d'un volcan en Islande. Le nuage de cendres qui se déplace vers l'est de l'Europe a entraîné la fermeture de nombreux aéroports. En France, Roissy-CDG et Orly étaient fermés au moment de la rédaction de ces lignes. Pour ce week-end, la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) annonce que « des mesures seront prises en fonction de l'évaluation de la situation ». Alors que les vacances de Pâques démarrent pour les habitants de la zone C (celle de Paris, notamment), des milliers de voyageurs sont contraints de reporter leur départ. Les compagnies aériennes, comme Air France, déclarent que les billets pourront être échangés et remboursés.

Vendredi 16 avril. De nombreux aéroports français, dont Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, sont fermés. La cause ? Le gigantesque nuage de cendres provoqué par l'irruption d'un volcan en Islande qui se déplace vers le nord-est de l'Europe. Par mesure de sécurité (absence de visibilité, risques de dommages aux moteurs...), des centaines d'avions se retrouvent cloués au sol et leurs passagers avec. Un événement qui survient alors que les vacances de Pâques débutent pour les habitants de la zone C (Paris, notamment).

Pour ne pas ajouter au chaos (des passagers sont à l'heure actuelle bloqués dans plusieurs aéroports), la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) invite les voyageurs à ne pas se rendre dans les aéroports. De leur côté, les compagnies aériennes ont fait savoir que les billets pris pour les vols annulés pourront être reportés à une date ultérieure ou remboursés. Les conditions d'application de ces mesures demandent cependant à être précisées. Ainsi, chez Air France, une réunion se tenait vendredi matin entre le service commercial de la compagnie et son service de presse, afin de déterminer quelles informations complémentaires seront diffusées auprès du public.

Ces annulations de vols étant provoquées par des circonstances extraordinaires, les passagers concernés ne peuvent espérer autre chose que les compensations commerciales décidées par les compagnies aériennes. Ainsi, le règlement européen 261/2004, qui prévoit des indemnisations forfaitaires (de 250 à 600 euros selon la durée du vol), ne paraît pas devoir s'appliquer dans cette situation. En outre, un recours devant les tribunaux pour obtenir une indemnisation en compensation du préjudice occasionné par l'annulation du vol serait bien hypothétique. Il y a, en effet, de très fortes probabilités pour que le juge admette que cette annulation est liée à un cas de force majeure, lequel exonère de toute responsabilité la compagnie.

Arnaud de Blauwe

Arnaud de Blauwe

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