
La longue mobilisation de l’UFC-Que Choisir aura fini par payer : le décret sur les stocks de médicaments a enfin été publié ce mercredi 31 mars.…
Surconsommation de médicaments, pénuries, automédication mal maîtrisée du fait de conseils défaillants ou des excès de la publicité… Face à ces risques pour les usagers, l’UFC-Que Choisir s’est engagée résolument pour une distribution sûre des médicaments. Ce qui n’est pas incompatible avec nos actions pour des prix justes, permis par une concurrence encadrée mais efficace et une réelle transparence des prix.
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La France se caractérise par une consommation particulièrement élevée de médicaments, comparativement aux autres pays développés, qui se traduit, au-delà des surcoûts pour notre système de santé, par des conséquences sanitaires parfois lourdes (1). C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir s’est toujours battue, par ses publications, ses actions judiciaires et ses études, pour un usage plus raisonné des médicaments, éclairé par les données de la science.
La lutte contre l’influence des laboratoires passe par l’affaiblissement de leurs stratégies marketing : en attendant son interdiction pure et simple, la publicité pour les médicaments a ainsi été plus fortement encadrée, à notre demande (2).
L’organisation problématique du médicament en France est également rendue évidente par l’explosion du nombre de pénuries ces 10 dernières années : ce sont ainsi 868 médicaments qui ont fait défaut aux usagers en 2018, contre 44, 10 ans plus tôt. Notre association s’engage donc sur cette problématique, afin d’enfin obtenir une réponse à la hauteur de la part des pouvoirs publics.
Récemment, une enquête conduite dans 772 officines par nos associations locales (3) a mis en lumière les carences du conseil des pharmaciens, car 1 pharmacie enquêtée sur 4 préconisait une posologie dangereuse pour traiter un simple rhume.
Sur les médicaments sans ordonnance, les pharmacies, protégées par un monopole devenu anachronique en Europe et une opacité sur les prix, pratiquent des tarifs trop élevés, avec des écarts de prix entre pharmacies de 1 à 3 pour un même produit. Demandée par l’UFC-Que Choisir mais aussi par l’Autorité de la concurrence, une libéralisation encadrée de l’automédication générerait 250 millions d’euros de gain annuel de pouvoir d’achat pour les usagers, sans menacer les pharmacies rurales.
(2) Publicité pour les médicaments : à quand son interdiction ? https://www.quechoisir.org/billet-du-president-publicite-pour-les-medicaments-a-quand-son-interdiction-n52432/, 26/02/2018.
(3) Enquête en pharmacies : le conseil et la concurrence en souffrance sur l’automédication, https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-enquete-en-pharmacies-le-conseil-et-la-concurrence-en-souffrance-sur-l-automedication-n53185/, 21/03/2018.
Dans les suites du scandale du Mediator (4), notre association s’est engagée pour assainir l’organisation du médicament en France, en luttant contre l’influence excessive des laboratoires. C’est ainsi que nous avons obtenu :
(4) Mediator : symptôme d’une organisation malsaine du médicament à réformer de toute urgence ! https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-mediator-symptome-d-une-organisation-malsaine-du-medicament-a-reformer-de-toute-urgence-n13863/, 13/01/2011.
(5) DCI : bonne année, bonne santé ? https://www.quechoisir.org/billet-du-president-dci-bonne-annee-bonne-sante-n42160/, 07/01/2016.