LombalgieÉchapper à la chronicisation

La lombalgie est un symptôme fréquent… mais banal. Sauf si elle se chronicise. Elle devient alors une source de handicap. Identifier les cas à risque est une nécessité.
La lombalgie commune reste ordinaire et bénigne. Mais, si elle devient chronique, attention ! Elle se transforme alors en véritable handicap, avec un impact gigantesque sur la vie personnelle, professionnelle et sociale du patient. Après une lombalgie aiguë, 5 à 7 % des patients éprouvent encore des douleurs au bout de trois semaines. « Ce petit groupe de patients est responsable de 70 % des journées de travail perdues et d’environ 75 % des coûts d’indemnisation », énonce le Pr Érick Legrand, chef du service de rhumatologie au CHU d’Angers (49).
Plus inquiétant encore, rappelle la Haute Autorité de santé (HAS), la lombalgie chronique est la « première cause d’incapacité en France et dans le monde » – et le premier motif d’exclusion professionnelle avant 45 ans. Des études (1) (2) ont montré que si un patient était en arrêt de travail pendant 12 semaines en raison d’un mal de dos, ses chances de reprendre une activité n’étaient que de 40 %. Et au bout d’un an, elles descendaient à 25 %… « Si on dépasse les deux ans, les chances de retourner un jour dans le monde du travail tombent à 5 % », précise le Pr Legrand.
Lutter contre les idées fausses
Depuis quelques décennies, sous l’impulsion de chercheurs passionnés, les principaux facteurs de chronicisation ont été
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