par Jean-Paul Geai
Cartes bancairesComment les banques se goinfrent
La carte bancaire est devenue une véritable vache à lait pour les banques. Et ce sont les clients en proie à des difficultés financières qui sont les plus ponctionnés. Scandaleux !
Le chèque est en recul, vive la carte bancaire ! Ce ne sont pas les banques qui s’en plaindront tant ce mode de paiement accroît leurs bénéfices. Pour le consommateur, l’addition est salée. Et le système pénalise encore davantage ceux qui connaissent des difficultés. Les banques ont beau se prétendre à l’écoute de leurs clients, leurs pratiques prouvent le contraire.
Selon le GIE cartes bancaires, 59,5 millions de cartes bancaires étaient en circulation fin 2010. Cartes Bleue, Visa, MasterCard… l’éventail est grand (voir encadré ci-dessous). Et les tarifs élevés. En moyenne, le consommateur acquitte 47,80 € de cotisation annuelle pour une carte bancaire. Soit, pour les banques, une recette de 2,8 milliards d’euros. Près du tiers de ce que les Français ont payé en frais bancaires en 2010, d’après les estimations du rapport Pauget-Constans (157 €).
Coûts directs et indirects
La carte bancaire est pratique : 44 % des paiements sont effectués par ce biais contre 22 % pour le chèque. Mais son développement multiplie les sources de coûts pour le consommateur. Outre la cotisation annuelle, variable selon le type de cartes et le réseau bancaire, il faut y ajouter les frais facturés pour retraits déplacés dans
Article réservé aux abonnés
Abonnez-vous et accédez immédiatement à tout le contenu du site QueChoisir.org
Découvrir nos offresDéjà abonné ? Se connecter
Jean-Paul Geai
Lire aussi





