
Marie-Noëlle Delaby
Notre étude sur les emballages de fast-food révèle la présence de composés perfluorés dans plus d’un quart des échantillons analysés. Or, certaines de ces molécules sont jugées « extrêmement préoccupantes » par l’Union européenne, qui reste pourtant timorée.
On savait les aliments de fast-food peu sains. Mais ce sont désormais leurs emballages papier et carton qui sont pointés du doigt pour des substances qu’ils sont susceptibles de contenir. Celles-ci appartiennent à la grande famille des composés perfluorés (PFC), au sein de laquelle on trouve notamment le PFOA et le PFOS, deux des molécules les plus documentées. Moins connus du grand public que les huiles minérales ou les nanoparticules, ces composés toxiques n’en inquiètent pas moins la communauté scientifique. Ainsi, en mai 2015, 200 chercheurs du monde entier cosignaient le manifeste de Madrid. Une alerte contre les impacts négatifs de ces molécules utilisées depuis les années 50 par les industriels pour éviter l’effet « papier gras ». Outre leur présence historique dans la couche de Teflon des poêles à frire, on les retrouve dans les emballages de fast-food, où elles sont exploitées pour leurs propriétés d’étanchéité au gras et à l’eau.
D’un point de vue chimique, les PFC se caractérisent par une liaison carbone-fluor très forte qui peut
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Marie-Noëlle Delaby
Cécile Lelasseux
Rédactrice technique
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