par Fabrice Pouliquen
par Fabrice Pouliquen
Il y a peu encore, ce groupe, premier syndic de France avec 70 000 copropriétés gérées, disait racheter un cabinet par semaine et développait des services tous azimuts. Au point d’en oublier la raison d'être de son métier ?
«Un bon syndic connaît par cœur sa copropriété et règle les problèmes avant qu’ils n’arrivent. » C’est la définition qu’en donne Émile Hagège, directeur général de l’Association des responsables de copropriétés (ARC). Depuis la loi du 10 juillet 1965, chacune d’entre elles est tenue d’avoir le sien pour l’épauler dans la gestion administrative, technique et comptable de l’immeuble. « Avec Foncia, ce fut loin d’être le cas », glisse Éric Blanc, président du conseil syndical d’une petite copropriété de Saint-Mandé (Val-de-Marne). En 2022, le cabinet avec lequel celle-ci était sous contrat est racheté par Foncia, premier syndic de France. « Nous sommes mis devant le fait accompli. Toutefois, les honoraires ne bougent pas (2 200 € par an) et le contact initial, début 2023, se passe bien, précise-t-il. Notre nouvelle référente se montre dynamique et promet de lancer au plus vite les travaux afin de régler le problème d’humidité dans nos caves. »
Ensuite, plus rien. Éric Blanc se souvient de « l’énergie folle dépensée en coups de fil, courriels et déplacements en agence », mais il ne décroche que des bribes de réponses à ses questions. Le syndic ne convoque plus
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Fabrice Pouliquen
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