ENQUÊTE
Nanoparticules

Étiquetage : l'info aussi est «nano»

Présentes dans de nombreux produits alimentaires et cosmétiques, les nanoparticules devraient être mentionnées sur les étiquettes. Une obligation qui date de 2014 pour les produits alimentaires et 2013 pour les cosmétiques. Pourtant, les industriels choisissent dans la grande majorité des cas de ne pas faire figurer cette mention, se mettant ainsi en infraction avec la loi. Pendant des années, le déni a prévalu, surtout parmi les grands groupes, et aujourd’hui les industriels invoquent l’absence de méthode d’analyse officiellement reconnue et une prétendue imprécision des textes. Sans compter que certains se retranchent derrière les assurances données par leurs fournisseurs d’ingrédients, sans procéder eux-mêmes à des analyses. Les fabricants de produits finis ont été déresponsabilisés par une faille dans la traçabilité des nanomatériaux : ceux qui en importent, en fabriquent ou en distribuent doivent les déclarer sur un registre géré par le ministère de l’Environnement mais pas ceux qui les utilisent dans les produits finis ! Faute de traçabilité jusqu’au bout de la chaîne, les pouvoirs publics ont du mal à cerner l’exposition des consommateurs et faute d’étiquetage, ce dernier ne peut pas éviter de consommer des produits contenant des nanoparticules. Une situation qui ne peut plus durer.

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