
par Adrienne Point, François Palemon
par Adrienne Point, François Palemon
La trottinette a conquis un large public. Mais trop de modèles sont dangereux.
À première vue, c'était plutôt réjouissant : les enfants n'étaient plus devant leurs jeux vidéo, mais dans la rue, sur leur trottinette. Et puis l'actualité est venue jeter un trouble dans les esprits. En quatre mois, les pouvoirs publics ont suspendu la vente de 14 produits (voir tableau). Pas assez solides pour les uns, trop dangereux pour d'autres. Il existe quelque 400 références de trottinettes avec des modèles identiques sous des noms différents et des différents sous une même appellation ! Difficile, dans ces conditions, de s'y retrouver. L'autre ambiguïté concerne la définition même du produit : est-ce ou non un jouet ? Selon la norme NF EN71-1, on entend par jouet «tout produit conçu ou manifestement destiné à être utilisé à des fins de jeux par des enfants de moins de 14 ans.» Les premières trottinettes étaient certes destinées à un public adulte et branché, l'utilisant pour ses déplacements. Mais l'engouement a vite touché les jeunes, avec l'arrivée massive de produits bon marché proposés par la grande distribution.
À nos yeux, même si la trottinette tombe sous le coup de la loi générale sur la sécurité des produits (art. L.221-1 du code de la consommation), elle devrait respecter les prescriptions de la norme jouet. Notamment en ce qui concerne les parties saillantes et les mécanismes pliants et coulissants. Avec nos confrères belges de
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Adrienne Point
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