Arnaud de Blauwe
Encore un démarchage abusif
Un commercial de Verisure se présente un jour chez monsieur P. avec une offre « exceptionnelle ». Une proposition d’abonnement (équipement et télésurveillance) de 12 mois est alors remise au particulier, qui ne la signe pas. Or, le lendemain, le démarcheur revient pour installer le système. Quoique surpris, monsieur P. donne son accord, matérialisé par une signature apposée sur une tablette. Les mois passent. Le dispositif montre des signes de faiblesse. Comme il a du mal à se faire dépanner, l’adhérent veut rompre son contrat, mais un refus lui est notifié par téléphone. Il contacte l’antenne de l’UFC-Que choisir de Saône-et-Loire (71), ouverte à Louhans. Pour débloquer la situation, elle remonte au début de l’histoire. « Le contrat ayant été établi informatiquement, note l’association locale, le client ne pouvait pas faire valoir son droit de rétractation (case cochée à son insu). » Il est donc demandé à Verisure de reprendre le matériel et de rembourser les mensualités déjà versées par monsieur P. La société annule le contrat et s’engage à restituer les sommes réclamées, soit 1 179 €.