Jean-Paul Geai
Talons voyageurs
Pour Noël 2005, un jeune homme de Chambéry (73) offre des bottes (220 euros chez Gérard Olivier, un chausseur de la ville) à sa petite amie. Mais, sans doute un défaut de fabrication, le talon casse presque aussitôt. Au magasin, un responsable accepte sans difficulté de les échanger, mais dans un autre coloris. Hélas, le même problème se reproduit peu après. Là, changement de ton, le responsable refuse un nouvel échange. Le couple saisit alors l'UFC-Que Choisir de Chambéry qui lui suggère d'adresser un courrier recommandé, détaillant les faits, au gérant du magasin. Sans réponse, l'association lui conseille de saisir le juge de proximité. Lors de la confrontation, ce dernier a invité Gérard Olivier à établir sur-le-champ un chèque de 250 euros à ses jeunes clients.