MGEN pas pressée

Publié le : 20/02/2020 

Lorsque M. et Mme M. souscrivent leur crédit immobilier auprès du Crédit foncier, ils optent pour l’assurance emprunteur de la MGEN, ­dotée d’une garantie décès à hauteur de 100 % pour chacun des deux époux. Après le décès de son mari, madame M. contacte la mutuelle pour le paiement du solde du prêt, comme prévu au contrat. Sept mois après sa déclaration et plusieurs lettres de relance, l’assurée ­obtient enfin le remboursement tant ­attendu ; sept longs mois durant lesquels le Crédit foncier a continué de lui prélever les mensualités de l’emprunt. Elle se tourne alors vers l’UFC-Que ­Choisir de Nantes, qui lui conseille de ­demander le versement d’une indemnité au titre des 1 538 € ­d’intérêts payés à tort au cours de cette période. La MGEN ne répond pas, madame M. décide de ­saisir la justice. Le tribunal d’instance ­(désormais tribunal judiciaire) de Nantes lui donne raison : la MGEN est tenue de lui verser cette somme, à laquelle s’ajoutent 300 € de frais de procédure.

Marie Bourdellès