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LCL doit rembourser des frais de gestion indus

L’Autorité des marchés financiers (AMF) vient de rendre publique une transaction passée avec le Crédit lyonnais, LCL, concernant des surfacturations. L’accord oblige LCL à rembourser les frais indûment prélevés sur la gestion de portefeuilles de titres.

Que Choisir l’a maintes fois dénoncé, les divers frais (de gestion, d’entrée, de sortie, de surprimes, etc.) prélevés par les établissements dans le cadre de la gestion de portefeuilles de titres sont une véritable boîte de Pandore qui réduit le rendement des placements des particuliers. Cette fois, c’est le Crédit lyonnais, LCL, qui a été pris la main dans le sac par l’autorité de tutelle des marchés financiers (AMF) pour des facturations de frais indus. Au cours d’une mission d’enquête, les inspecteurs du gendarme boursier ont en effet découvert que quelque 247 081 euros auraient été prélevés « par erreur » à l’encontre de 2 100 clients sur la période 2015-2017.

Remboursement

Les clients concernés sont ceux qui ont confié sur cette période au LCL la gestion de leur portefeuille financier, en optant pour une tarification « tout compris ». Les particuliers ayant choisi cette option étaient, selon le LCL, exonérés de frais d’entrée. Malgré cette promesse, la filiale du Crédit agricole a procédé à la perception de frais (environ 120 euros par client). L’AMF a en outre reproché au LCL de ne pas informer correctement ses clients sur les frais d’entrée, mais plus globalement sur l’ensemble « des frais prélevés au cours du mandat qui ont un impact sur la performance de la gestion ». Après Natixis, maintenant LCL : quel sera le prochain établissement épinglé pour surfacturation de frais de gestion ? En attendant, LCL a échappé à une sanction en promettant de rembourser les clients concernés et en modifiant ses processus d’information et de détection des anomalies… Tous les clients LCL ayant confié à la banque le soin de gérer leur portefeuille de titres avec l’option de facturation « tout compris » ont intérêt à vérifier que l’établissement leur a bien recrédité la centaine d’euros surfacturée.

Élisa Oudin

Élisa Oudin

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