

par Elsa Casalegno, Abygaëlle Le Palabe
par Elsa Casalegno, Abygaëlle Le Palabe
Nous avons testé 10 beurres demi-sel, allégés ou non, de marques nationales et de marques de distributeurs, vendus en supermarché. Ces références incluent aussi bien des produits classiques que des versions allégées. Des analyses ont été réalisées pour rechercher d’éventuels contaminants, vérifier l’authenticité de la matière grasse, la teneur en sel et contrôler l’étiquetage, notamment l’origine et la composition. Enfin, une dégustation a été organisée pour évaluer les qualités sensorielles des produits.
Une dégustation en laboratoire a été menée auprès de 30 consommateurs recrutés par un laboratoire indépendant. Les beurres ont été testés de manière anonyme. Un questionnaire a permis d’évaluer l’appréciation globale, la couleur, la « tartinabilité », le goût, son intensité, l’intensité saline et l’absence de goût rance.
Des analyses physicochimiques ont permis d’évaluer la qualité des beurres demi-sel testés. La teneur en matières grasses a été mesurée, ainsi que la teneur en eau et la teneur en sel.
La teneur en extrait sec dégraissé (ou « cendres ») a également été analysée.
Deux indicateurs de la qualité lipidique ont été mesurés :
L’étiquetage des beurres demi-sel a été vérifié afin d’en contrôler la conformité et la transparence pour le consommateur. Une attention particulière a été portée à la cohérence entre les informations fournies et les résultats d’analyse.
La présence éventuelle d’additifs ou d’arômes a été recherchée. Enfin, l’origine du lait a été systématiquement relevée.
L’authenticité des matières grasses a été contrôlée par résonance magnétique nucléaire (RMN) pour garantir que le produit respecte les normes en vigueur.
Des analyses ont été réalisées pour détecter la présence de contaminants dans les beurres demi-sel. Parmi les substances recherchées, les phtalates sont fréquemment découverts dans certains produits laitiers. Ces contaminants proviennent généralement des emballages ou des équipements de production. Les huiles minérales (MOSH et MOAH) ont aussi été recherchées. Ces résidus peuvent provenir des emballages, des machines ou de l’alimentation des animaux.
Elsa Casalegno
Abygaëlle Le Palabe
Rédactrice technique
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