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Test Angell Angell

Avis du testeur

Que Choisir regrette

  • Rapport prestation/prix
  • Capacité de la batterie et autonomie très limitées (219 Wh et 37 km)
  • Couple moteur trop jute
  • Garde-boue et béquille en option

Ce modèle Angell, dont la promotion a été assurée via un marketing agressif sur les réseaux sociaux, est vendu 2 860 €. Il est disponible en deux versions, cadre haut et cadre ouvert, en taille unique. Sa particularité ? Il est connecté et géolocalisable grâce à une puce GPS. Son écran est intégré au cadre, au niveau de la potence. Il comporte par ailleurs un éclairage à l’avant et à l’arrière, ce dernier étant incorporé à la batterie. Aux extrémités du guidon, deux voyants lumineux font office de clignotants. La batterie vient se placer au-dessus de la roue arrière, derrière la selle (il faut la faire glisser sur une languette).

Le moteur est situé dans le moyeu de la roue arrière ; l’assistance est néanmoins délivrée en fonction de l’effort fourni par le cycliste (ce n’est pas un système « tout ou rien ») grâce à des capteurs de couple situés au niveau du pédalier. Le vélo propose 3 niveaux d’assistance, Eco, Dry (pour arriver sec au travail) et Fast (pour le niveau d’assistance la plus élevée). Pas de changements de vitesse sur cet Angell, qui n’est pas doté d’un dérailleur : 4 boutons situés sur le guidon permettent de changer le mode d’assistance ou d’utiliser les clignotants.

Comme tous les modèles connectés, le vélo fonctionne de pair avec une application (disponible sous iOS et Android). Elle permet notamment de le géolocaliser en cas de vol ou de se faire guider vers une destination. Elle permet aussi de verrouiller le vélo : une alarme s’active alors si quelqu’un tente de le déplacer.

Le cadre est en aluminium, la fourche avant en carbone. Angell annonce un poids de 16 kg, il pèse en réalité 17 kg. Ça reste peu pour un vélo à assistance électrique (on tourne plutôt autour de 25 kg d’habitude). Pas de suspension, ni sur la fourche, ni sous la selle. La potence n’est pas réglable. Des garde-boue sont disponibles en option pour la (modique) somme de 125 €. Une béquille est aussi disponible en option pour 35 €. Ce qui, en comptant le prix d’achat, donne un vélo normalement équipé à… plus de 3 000 €.

Bon à savoir : nous avons également testé les VanMoof X3 et Cowboy C3, deux autres vélos électriques connectés et « design ».

François Palemon

François Palemon

Rédacteur technique

La sélection de produits ou services est représentative du marché, bien que non-exhaustive. À l’exception des autorisations données par Bureau Veritas Certification conformément aux règles de La Note Que Choisir, il n’existe aucune relation contractuelle entre l’UFC-Que Choisir et les professionnels référencés.

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