Test Cowboy C3

Sur ce Cowboy C3, le moteur est placé dans le moyeu arrière. Cependant, ce n’est pas un moteur « tout ou rien ». Effectivement, un capteur de couple situé dans le pédalier mesure la force exercée par le cycliste sur les pédales, l’assistance étant ensuite modulée selon le besoin. Le fabricant annonce un couple maximum de 30 Nm, ce qui nous semble bien peu pour affronter une montée. Particularité du Cowboy, il n’offre qu’un niveau d’assistance.

La transmission est assurée par une courroie, très résistante, mais surtout peu salissante, contrairement à une chaîne. Ce modèle n’offre pas de changement de vitesse et n’est pas équipé d’un dérailleur. Le fabricant a fait le choix d’intégrer l’éclairage avant dans le cadre du vélo et l’éclairage arrière dans la batterie placée au niveau de la tige de selle.

Si on a l’application sur son smartphone, dès que l’on s’approche du vélo, le feu arrière s’allume automatiquement. C’est d’ailleurs une des particularités de ce modèle : l’application, disponible sous Android et iOS, est nécessaire à son utilisation. Sans smartphone, ou si celui-ci est déchargé, vous ne pourrez pas vous en servir. Elle permet aussi la géolocalisation GPS ; en revanche, pas d’alarme antivol comme sur le modèle Angell. Si un voleur prend le vélo, il n’a pas d’assistance et le feu arrière clignote (Cowboy propose deux formules d’assurance contre le vol et la dégradation du VAE).

Il n’y a pas d’écran LCD sur la potence ou le guidon, mais un affichage de 5 diodes sur la barre centrale : c’est vraiment basique, pas de vitesse ou de kilométrage parcouru. Les pneus anticrevaison mesurent 42 mm de large. On trouve des freins à disque à l’avant et à l’arrière. C’est un modèle plutôt léger (seulement 18,5 kg). La batterie annonce une autonomie de 360 Wh, ce qui nous semble plutôt limité. Ce modèle coûte 2 300 €.

Bon à savoir : nous avons également testé les VanMoof X3 et Angell, deux autres vélos électriques connectés et « design ».