Nathalie Coulaud
Rénovation énergétiquePasser au double vitrage
De nouvelles huisseries sont souvent nécessaires à une bonne isolation. Une opération relativement abordable.
Responsables de 15 % des déperditions énergétiques, les fenêtres ne sont pas toujours considérées comme prioritaires à l’heure de la rénovation. Cependant, pour le député de Haute-Garonne Mickaël Nogal, auteur d’un rapport sur l’habitat privé, le changement des huisseries est un premier pas relativement simple, qui permet parfois au ménage de mener ensuite des actions plus ambitieuses. Elles ont été incluses de justesse dans les éléments pris en compte par le crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite). Pour assurer une bonne isolation, on fera poser des doubles vitrages avec un coefficient Uw faible (il quantifie la déperdition thermique), c’est-à-dire compris entre 1,3 et 1,7 Watt par mètre carré par Kelvin (W/m2.K), l’unité utilisée dans ce domaine. Le coefficient Sw (sans unité), qui mesure la transmission de la chaleur par la fenêtre dans la maison, doit aussi être le plus bas possible, aux alentours de 0,32.
Le prix des modèles varie fortement en fonction des dimensions choisies et des caractéristiques du bâtiment, mais quand on doit intervenir dans une maison des années 1970 à 1980, on compte environ 1 000 € pour une porte-fenêtre et 600 € pour une fenêtre en double vitrage avec cadre en PVC. Les tarifs peuvent cependant grimper bien plus haut (au moins jusqu’à un tiers de plus) si le cadre est en aluminium ou en bois.
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