Catherine Sokolsky
Le nickel, c'est pas nickel
Les quantités de nickel, métal au pouvoir allergisant puissant, sont désormais réglementées dans les objets en contact avec la peau. Oubliées, celles pourtant très présentes dans les prothèses dentaires. Et dans les euros...
Santé
Tout ce qui brille n'est pas d'or, mais très souvent de nickel. De nombreux objets, en effet, en contiennent. C'est un des constituants les plus fréquemment retrouvés dans la croûte terrestre. Il est omniprésent dans l'industrie, où il est très utilisé pour la production d'aciers fins, et dans les industries pétrolière et chimique. Tout autant que dans la vie quotidienne, où il entre dans la composition de nombreux objets d'usage courant (accessoires, bijoux, etc.).Matériau solide et bon marché, le nickel est le métal le plus allergisant qui existe. À lui seul, il est responsable de plus de réactions allergiques que tous les autres métaux. L'allergie de contact au nickel se manifeste sous forme d'eczéma. Des plus légères aux plus sévères, les réactions passent par des rougeurs, vésicules, suintements, croûtes et surinfection éventuelle. On estime qu'en Europe environ 10% des femmes et 6% des hommes sont sensibilisés au nickel. Le pourcentage plus élevé de femmes s'expliquerait par la mode du percement précoce des oreilles. Parmi celles qui consultent pour des problèmes cutanés, 20% sont allergiques au nickel. Sensibilisées ne veut pas forcément dire allergiques. La sensibilisation
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